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Revenus tirés de l'étranger et refus de naturalisation

Le fait de travailler, en France pour une société étrangère, issue dans son pays d’origine, s’oppose à la naturalisation

Le 26/06/2023

Comme cela a été rappelé précédemment, le demandeur à la naturalisation doit avoir, en France, le centre de ses intérêts « matériels » et moraux (Le refus de naturalisation, le centre des intérêts et la résidence). Parmi ces intérêts matériels, les revenus – et surtout leur origine – occupent une place centrale.

Une suspension pour cumul d'emploi et carences d'un professeur

Le cumul d’emploi sans autorisation et les carences dans l’encadrement d’un enseignant-chercheur justifient sa suspension

Le 05/06/2023

Par une décision n° 458362 du 1er juin 2022, le Conseil d’Etat donne un exemple d’application du régime de la suspension des enseignants-chercheurs à l’université.

Refus de naturalisation fondé sur la situation irrégulière

Le fait que l’autre parent de l’un de ses enfants soit en situation irrégulière ne suffit pas toujours pour refuser une naturalisation

Le 15/05/2023

Le demandeur à la naturalisation doit avoir, en France, le centre de ses intérêts matériels et moraux (voir l’article : Le refus de naturalisation, le centre des intérêts et la résidence). Ce « centre », s’apprécie au vu de nombreux indices et, parmi eux, la régularité du séjour de l’autre parent des enfants du demandeur peut parfois être prise en compte.

Refus de naturalisation et infraction

La confirmation de l’importance de la « répétition » des infractions lors de l’examen d’une demande de naturalisation

Le 28/04/2023

Par un arrêt n° 22NT00439 du 18 avril 2023, la cour administrative d’appel de Nantes confirme que la « répétition » des infractions, même anciennes, peut justifier un refus de naturalisation.

Les refus d'inscription pour les enfants de moins de 3 ans

Le Conseil d’Etat confirme qu’il n’existe pas de « droit » pour les enfants de moins de 3 ans à être scolarisés

Le 24/04/2023

Par une décision n° 456625 du 1er juin 2022, rendue en matière de droit de l’éducation, le Conseil d’Etat a été amené à se prononcer sur le refus opposé par un maire de scolariser des enfants de 2 ans à l’école maternelle. A cette occasion, il confirme l’absence de « droit » à l’inscription avant 3 ans.

Les refus de naturalisation et les entretiens

L’administration peut-elle se fonder sur un entretien d’assimilation réalisé 8 ans avant pour refuser une naturalisation ?

Le 03/04/2023

Dans un arrêt n° 21NT01643 du 10 juin 2022, la cour administrative d’appel de Nantes paraît considérer que l’administration peut se fonder sur le résultat d’un entretien d’assimilation qui s’est déroulé 8 ans plus tôt. Néanmoins, cette décision ne peut être regardée comme établissant avec certitude la légalité d’une telle pratique.

Le respect aléatoire des décisions de la CDAPH par l'Etat

La difficile application des décisions de la CDAPH accordant le droit à un AVS/AESH

Le 13/03/2023

Une décision n° 460976 du 19 mai 2022 rendue par le Conseil d’Etat illustre la difficulté que rencontrent parfois les parents pour faire appliquer les décisions des CDAPH accordant à leurs enfants un AVS/AESH, mais également les difficultés à faire appliquer ces décisions par le juge administratif.

Naturalisation et infractions ou condamnations

La difficile appréciation des conséquences des condamnations et infractions sur la naturalisation

Le 20/02/2023

Le principe en matière de naturalisation est clair : en cas de commission d’infraction, il est possible de les prendre en compte en fonction de « la gravité des faits et [de] la date à laquelle ils ont été commis » (CAA Nantes, 10 juin 2022, n° 21NT02509). Cependant, l’application pratique de ces principes est moins facile que cela peut paraître de prime abord comme l’illustrent deux arrêts de la cour administrative d’appel de Nantes.